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PLANFOR - Chiffres Clés 2022 :
I - Qu'est-ce qu'une succession ou une donation de forêt ? I - Qu'est-ce qu'une succession ou une donation de forêt ?Il s’agit d’un transfert de propriété, entre vivants ou suite à un décès. Dans le premier cas, on est emmené à parler de donation et dans le second cas de succession.Lors d’un décès, le transfert de propriété se fait selon les règles successorales ou les dispositions testamentaires. Pour la donation entre vivants trois cas sont possibles :
Après une succession ou une donation, on se retrouve, régulièrement, dans la configuration d’une propriété démembrée ou gérée en indivision lorsqu’il y a plusieurs héritiers. Dans ce cas il faut toujours l’unanimité des membres pour effectuer une intervention sur la propriété contrairement au groupement forestier où les gestionnaires peuvent prendre les décisions, seuls. On retrouve, tout de même, des propriétés qui sont gérées seules. En effet, lorsqu’il n’y a qu’un seul donataire ou si le massif forestier initial a été partagé entre les héritiers, une seule personne est décideuse des interventions à effectuer sur la propriété. Enfin, de nombreuses autres entités juridiques moins fréquentes sont rencontrés en forêt après une succession ou une donation avec leurs propres modes de gestions (Société Civile Immobilière, Groupement Foncier Rural, etc. …). Dans le cas d’une succession ou d’une donation, les biens concernés sont :
II - Comment réaliser une succession ou une donation de forêt ?Une succession ou une donation doit être effectuée auprès d’un notaire.Mais pour cela, l’étape préalable indispensable, est une ESTIMATION de la propriété avec l’aide d’un professionnel de la forêt (GFP), expert forestiers, coopératives forestières, notamment). Pour ce faire, il convient de réaliser une CARTOGRAPHIE actualisée de l’ensemble des parcelles forestières combinée à un travail de DENDROMETRIE afin d’évaluer la valeur technique de la forêt en question. Cette valeur est déterminée par la capacité de production des sols et des peuplements en fonction de critères objectifs mesurables : prises de circonférences, mesures de hauteurs, calculs de densités sur sites et sondages pédologiques. La valeur estimée résulte de l’estimation du fond (sol) et de la superficie (bois). Dans tous les cas, cette valeur ne représente pas une valeur vénale (valeur de marché de la propriété). La valeur vénale, même si elle découle de la valeur technique, représente parfois un différentiel significatif qui peut être conjoncturel, structurel ou financier. Ces éléments sont indépendants de la production forestière. Elle ne tient pas compte non plus d’une valeur de convenance. Cette estimation de la valeur technique est une base indispensable, aussi bien pour le notaire, que pour les donateurs et les héritiers, pour procéder à une succession ou à une donation. III - Pourquoi faire une succession ou une donation de forêt ?L’objectif premier est de transmette un bien forestier dans de bonnes conditions familiales et fiscales, en connaissances de causes.La production forestière se caractérise par l’immobilisation de son capital d’arbres sur pied dans l'attente de la récolte finale. En économie, cette situation est assez unique du fait des risques élevés dans la durée (tempête, incendie, risque sanitaire). L’Etat français en a tenu compte en instaurant un régime fiscal adapté pour les successions et donations entre vifs (mutations à titre gratuit) relatives aux terrains boisés. Ce régime résulte de l’amendement MONICHON. Lors du transfert de propriété, ce dernier permet de n’être taxé que sur le capital « sol » dont la valeur a été forfaitairement arrêtée à ¼ de la valeur globale de la forêt, les ¾ étant constitués par la valeur « bois sur pied ». L’assiette imposable est ainsi réduite de ses 3/4. (Bulletin officiel des Finances Publiques-Impôts : BOI-ENR-DMTG-10-20-30-10-20190502). L'application du régime Monichon est soumise aux conditions suivantes :
1) La délivrance du certificatQu'est-ce que ce certificat ? Le certificat délivré par le directeur départemental des territoires (et de la mer) atteste que les bois et forêts en cause sont susceptibles de présenter une des garanties de gestion durable telles qu'un Plan Simple de Gestion (PSG), un Code de Bonne Pratique Sylvicole (CBPS) ou un Règlement Type de Gestion (RTG). Comment obtenir ce certificat ? La demande de certificat doit être adressée par le ou les héritiers à la Direction Départementale des Territoires (et de la Mer) du département concerné par la propriété forestière. Lorsque la propriété est située sur plusieurs départements, la demande doit être adressée à la DDT(M) où est située la plus grande surface de terrains. La demande de certificat doit comprendre :
2) Engagement à respecterLe ou les héritiers, donataires ou légataires doivent prendre, pour eux mais également pour leurs ayants cause, l'engagement d'appliquer aux bois et forêts concernés pendant trente ans une garantie de gestion durable telle qu'un Plan Simple de Gestion (PSG), un Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles (CBPS) ou un Règlement Type de Gestion (RTG). En l'absence d'une telle garantie au moment de la mutation, ils s'engagent à en présenter une dans un délai de trois ans (à partir de la date de la mutation) et de l'appliquer jusqu'à l'expiration du délai de trente ans. Le ou les bénéficiaires du certificat prendront également l'engagement d'appliquer aux bois et forêts le régime d'exploitation normale en attendant la présentation de l'une des garanties de gestion durable. 3) Le bilan de mise en oeuvre du document de gestion durableLes bénéficiaires de ce régime doivent établir tous les 10 ans (à compter du jour de la signature de l'acte de donation ou de la déclaration de succession) un bilan de la mise en oeuvre du document de gestion. Ce bilan doit être adressé à la Direction Départementale des Territoires (et de la Mer) dans un délai de 6 mois à partir de l'échéance des 10 ans. Cette formalité est entrée en vigueur le 22 mai 2010. Ce bilan comporte les éléments suivants :
Par ailleurs, l’exonération fiscale partielle est également subordonnée a` la faculté´ laissée a` l’administration aux termes de l’article 1929 du Code Général des Impôts d’inscrire sur le bien, objet de la mutation une hypothèque légale sur tout ou partie de ce bien garantissant ainsi le paiement des droits complémentaires et supplémentaires éventuellement exigibles en cas d’infraction. Lorsque la défaillance du bénéficiaire est avérée (Rupture de l'engagement de gestion durable), cela entraine la déchéance du régime de faveur. En d’autres termes, les droits économisés dans le cadre du régime deviennent exigibles, auxquels s’ajoutent des droits complémentaires de 30%, 20% ou 10% selon que le manquement est constaté avant l'expiration de la dixième, vingtième ou trentième année. La déchéance peut être totale ou partielle. Dans ce dernier cas, l’exigibilité´ des droits ne portera que sur la superficie concernée. L'intérêt de retard est également exigible. Toutefois, il est décompté au taux de droit commun par mois pour les cinq premières annuités de retard et il est réduit pour les annuités suivantes respectivement d'un cinquième, d'un quart ou d'un tiers selon que le manquement est constaté avant l'expiration de la dixième, vingtième ou trentième année suivant la mutation (CGI, art. 1727, IV-7°). Les exceptions à la remise en cause du régime de faveur Le bénéfice du régime de faveur n'est pas remis en cause dans les situations suivantes :
IV - Pourquoi Planfor ?
Sources :
Cadre législatif et règlementaire pour pouvoir réaliser un chantier forestier
Un chantier forestier engage la responsabilité du propriétaire forestier à plusieurs titres. Il doit donc s’assurer que toutes les obligations qui lui incombent sont bien remplies. • La fiche de chantier • La déclaration de travaux (DT) ou la declaration d'intention de commencement des travaux (DICT) • La déclaration de chantier forestier • La certification forestière
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